Monsieur le Maire,
- Vu l’article 2 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme qui stipule que :
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
- Vu l’article 18 de la même Déclaration, qui précise la notion de liberté religieuse :
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
- Vu les articles 1, 13, 55 et 76 de la Charte des Nations Unies, qui garantissent les mêmes libertés aux hommes « sans distinctions de race, de sexe, de langue ou de religion »
- Considérant la situation d’extrême vulnérabilité et de détresse des minorités du Proche et du Moyen-Orient et notamment les minorités chrétiennes (Syriaques, Assyro-chaldéennes, Arméniennes), yézidies, kurdes et chiites, qui vivent sous la pression constante et dangereuse des islamistes radicaux,
- Considérant les multiples atteintes qui ont été faites à leurs libertés fondamentales et à leur liberté de culte en particulier,
- Considérant que les minorités résidant notamment en Syrie et en Irak, mais également dans les pays alentours sont les victimes d’une terreur quotidienne : bombardements, attaques, attentats, tortures, persécutions, enlèvements, exécutions,
- Considérant que plusieurs millions de personnes ont été forcées à quitter leur domicile dans une fuite sans but pour préserver leur vie, et qu’ils ont parfois dû quitter leur pays, se réfugiant massivement au Liban, en Jordanie, en Turquie ou en Égypte,
- Considérant que ce qui s’apparente à une épuration religieuse et ethnique massive ne suscite pas de réactions suffisamment fermes et unanimes de l’ensemble des pays occidentaux,
- Considérant que la France doit être respectueuse de son héritage et poursuivre sa mission historique de défense et de protection des Chrétiens d’Orient et des minorités.
- Considérant que la France, proclamée et reconnue comme pays des Droits de l’Homme, doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir ces minorités menacées, sans quoi elle se rendrait complice de ce que Ban Ki-Moon a qualifié de « crime contre l’humanité »,
Considérant que la progression des groupes terroristes armés qui sévissent dans ces régions doit être stoppés au plus vite,
Le Conseil Municipal de Savigny sur Orge, par un vœu solennel,
- dénonce fermement les persécutions de toutes les minorités menacées en Orient,
- adhère à l’association « Les Mairies avec les Chrétiens d’Orient », qui vise à fédérer les élus locaux dans cette démarche de dénonciation,
- appose sur l’Hôtel de Ville une banderole, signe visible du soutien et de la solidarité de la commune envers ces minorités persécutées,
- participe avec les représentants de ses diverses minorités, à un soutien matériel voire financier,
- participe pour aider à l’accueil des réfugiés qui arriveraient en France et qui ont tant besoin de notre protection et de notre accueil.
Laisser un commentaire